​Les aléas de mon parcours universitaire m’ont conduit à m’initier au domaine des Ressources Humaines, au travers d’un master en alternance au sein d’un grand Groupe. Cette expérience, qui a bouleversé mon projet de devenir psychologue, m’a confronté au monde de l’entreprise et à une question centrale : le travail a-t-il un sens ? Elle m’a également permis de réfléchir à l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, à la qualité de vie au travail, et m’a sensibilisée aux problématiques de burn-out et de bore-out.

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Ces années de transition, riches en rencontres et en apprentissages, m’ont aussi amené à me former à la sophrologie, une approche psycho-corporelle qui permet la relaxation et la préparation mentale. J’ai pu en parallèle me former à la prévention du suicide, et, ayant à cœur d’accompagner les rescapés de violences sexuelles, à la psychotraumatologie. De retour à mes premiers amours, j'ai intégré un master en psychologie clinique, psychopathologie et psychologie de la santé, spécialisé en thérapies cognitives et comportementales (TCC). Dans ce cadre, j’ai mené un travail de recherche portant sur l’insatisfaction corporelle en lien avec l’utilisation des applications de rencontre, dans une perspective de prévention du risque de développement de troubles alimentaires.

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Au fil de mes stages et engagements bénévoles, j’ai eu l’opportunité d’intervenir dans des structures variées : établissements de soins spécialisés, associations d’aide aux victimes, structures d’accompagnement vers l’emploi, ainsi que lieux d’accueil enfants-parents (LAEP). Ces expériences m’ont permis d’aborder différentes problématiques : les troubles du comportement alimentaire (TCA), notamment la boulimie et l’hyperphagie ; les psychotraumatismes liés aux violences sexuelles et conjugales ; l’accompagnement des personnes en recherche d’emploi ; ainsi que le soutien à la parentalité. J’ai également animé des ateliers d’éducation thérapeutique du patient (ETP) abordant des thématiques telles que l’estime de soi, le sommeil, la régulation émotionnelle ou encore la pleine conscience. Par ailleurs, j’ai conçu et animé des groupes de parole à destination des femmes victimes de violences conjugales, en leur offrant un espace sécurisé pour s’exprimer et entamer un processus de reconstruction.